Le travail du marbre : un métier pénible

À Chaq Al-Soabane, plus précisément au sud du Caire, près de 200 000 ouvriers travaillent dans des marbreries dans des conditions difficiles. Dans les années 1950 à 1970, cette zone industrielle marchait bien. Contrairement à aujourd’hui où elle a du mal à recruter sa main d’œuvre.

Un lieu vétuste pour le travail des ouvriers

Dans cette partie du Caire, il existe un bon nombre d’ateliers qui s’activent dans le travail du marbre. L’un d’entre eux est formé de deux travées à ossature métallique. L’une d’entre elles se situe dans le prolongement de l’endroit réservé à la taille de la pierre. L’autre travée se trouve en position perpendiculaire.

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Pour arriver jusqu’à l’atelier de production, les blocs de marbre sont transportés à travers des voies étroites jusqu’à l’atelier de production. C’est par des chariots que La Pierre et le Marbre sont transportés jusqu’aux châssis. C’est à partir de ce lieu qu’ils seront coupés, stockés et taillés plus tard dans la marbrerie.

Des travailleurs qui s’exercent de l’aube jusqu’au coucher du soleil

La marbrerie comporte un certain nombre de matériaux, comme des débiteuses qui sont au nombre de quatre. L’une d’entre elles est pourvue de deux disques, il y a aussi un polissoir automatique, une mouleuse et deux polissoirs à genouillère. Quinze ouvriers sont employés pour la manipulation de ces outils.

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Ces derniers n’ont pas le temps de se reposer, car travaillant de l’aube jusqu’au coucher du soleil. La marbrerie se trouve dans la banlieue de Tora, et reçoit chaque jour ces ouvriers qui travaillent d’arrache-pied. Ibrahim Al-Achwal, qui travaille le marbre depuis 64 ans déjà, estime que même si le travail est dur, il exerce un beau métier.

La principale activité économique en Égypte

L’État a transformé l’ensemble de la région en zone industrielle dans les années 1980. Le président du syndicat des ouvriers de marbre, Mohamad Aref, précise que dans près de 3500 ateliers-usines et petits ateliers, à peu près 200000 ouvriers y extraient et produisent du marbre.

La région de Chaq Al-Soabane a comme principale activité économique le travail du marbre. Il s’agit de la plus grande région industrielle qui s’active dans le travail du marbre en Égypte et au Proche-Orient. De plus en plus de villes commencent maintenant à s’intéresser à l’exploitation de ce matériau.

Bien que le travail du marbre soit une tâche pénible, en Égypte, plus précisément au sud du Caire, la réalisation de chefs-d’œuvre est devenue une passion pour les ouvriers.