Le groupe La France insoumise :. « Mais cela ne suffira pas » à combler « les transferts de l’Etat », qui sont « de 140 à 150 milliards de francs Pacifique » par an (1,17 à 1,26 milliard d’euros), estime l’économiste Olivier Sudrie, spécialiste de l’outre-mer. Trente ans après les accords de Matignon, nous y voilà.
Selon lui, « il faut que dans les écoles, on puisse apprendre l’histoire du pays, parce que dans ma jeunesse et celle de mon père, c’était le général de Gaulle et nos ancêtres les Gaulois qui étaient au programme ». Les deux provinces sont bien différentes. « L’un des handicaps dont souffre la Nouvelle-Calédonie, c’est sa faible compétitivité, ajoute l’économiste. Découvrez chaque jour toute l’info en direct (de la politique à l’économie en passant par le sport et la météo) sur Le Monde.
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Vous êtes un morceau de la France, vous êtes la France australe. . De son côté, à partir d’une étude (PDF) menée en août, l’institut Quidnovi avançait que « 69 à 75% [des votants]voteraient ‘Non’ à la consultation du 4 novembre 2018 ». (THEO ROUBY / AFP). ) En ce jour si important pour le Caillou, je garde en tête ces mots du général de Gaulle adressés il y a cinquante-deux ans aux Calédoniens: "Vous avez un rôle français à jouer dans cette partie du monde.
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En 1998, l’échéance est remise à plus tard.
11h00 : De plus en plus de communes ont livré leurs résultats. En cas d’échec, les séparatistes pourront compter sur un deuxième voire un troisième référendum dans les quatre prochaines années. Quelles que soient les convictions, un même thème revient : ne plus revivre les événements d’il y a une trentaine d’années.
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Plan de l'article
- DIRECT. Référendum en Nouvelle-Calédonie : le « non » à l’indépendance l’emporte 56,4% des voix
- L’article à lire pour comprendre le référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie
- Référendum en Nouvelle-Calédonie
- DIRECT. Référendum en Nouvelle-Calédonie : le « non » à l’indépendance l’emporte 56,4% des voix
- Les enjeux politiques du référendum en Nouvelle-Calédonie
- Les conséquences du résultat du référendum sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie
DIRECT. Référendum en Nouvelle-Calédonie : le « non » à l’indépendance l’emporte 56,4% des voix
12h26 : Pourquoi autant de différences entre le nord et le sud de l’île.
13h47 : Le peuple Kanak a été humilié, le processus en Nouvelle-Calédonie est long et exemplaire et je tiens à saluer le travail de Michel Rocard, il faut le mener à son terme. 22h15 : Après la victoire du non au référendum en Nouvelle-Calédonie, je vous propose de relire cet entretien avec Christian Karembeu. Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante.
Plusieurs voitures ont été brûlées dans le quartier populaire de Montravel, au nord de Nouméa, et deux « faits de caillassages » ont été signalés en marge de la clôture du référendum sur l’indépendance, ont indiqué les autorités. La consultation du 4 novembre pour l’accession à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie sera placée sous haute surveillance.
L’article à lire pour comprendre le référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie
S’il donne un ancrage légitimé par les urnes à la France, ce vote ouvre aussi une nouvelle phase de dialogue avec des indépendantistes confortés par les résultats. #NouvelleCalédonie. S’abonner au Monde à partir de 1 €. Donc on a du mal à produire calédonien et encore plus de mal à vendre sur les marchés internationaux.
"Le peuple kanak a été humilié, le processus en Nouvelle-Calédonie est long et exemplaire et je tiens à saluer le travail de Michel Rocard, il faut le mener à son terme. La participation a été massive, avec 80,63% de votants. Dimanche 4 novembre, les Calédoniens vont voter sur l’indépendance de l’archipel lors d’un référendum.
(FREDERIC SIERAKOWSKI / ISOPIXSPORT / SIPA). « Le 5 novembre, quel que soit le résultat, les signataires devront se parler pour construire la suite, pour faire en sorte qu’au-delà de ce moment binaire où certains diront oui et d’autres non, la Nouvelle-Calédonie puisse construire l’avenir avec un peuple qui souhaite, au fond, vivre et vivre en paix sur le Caillou », a plaidé le Premier ministre, Edouard Philippe, en juillet. Un éventuel départ constituerait une première pour la France depuis les deux derniers grands référendums de décolonisation aux Comores, en 1974, et à Djibouti, en 1977, et l’indépendance du Vanuatu en 1980. En 2015, les dépenses de l’Etat en Nouvelle-Calédonie s’élevaient à 153 milliards de francs pacifiques, soit 1,5 milliard d’euros environ.
La France de Napoléon III a pris possession de l’archipel en 1853. Ce texte fondateur, approuvé par 72% des Calédoniens lors d’un référendum, institue une citoyenneté calédonienne et permet des transferts progressifs des compétences non régaliennes.
Les électeurs du territoire doivent se prononcer dimanche pour ou contre l’indépendance.
Dans ce territoire marqué par la colonisation et le cantonnement des autochtones, la principale formation indépendantiste appelle le « peuple kanak » à « conclure un combat qui dure depuis 164 ans ». fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l’actualité. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. D’autre part, il faut s’attendre à un peu plus d’autonomie pour la Nouvelle-Calédonie, qui « peut être une nation sans être un Etat », comme l’explique le député calédonien anti-indépendantiste Philippe Gomès :.
Référendum en Nouvelle-Calédonie
Dans ce centre historique de l’industrie minière, la communauté kanak s’est mobilisée massivement pour le scrutin qui doit décider de l’avenir du territoire. De nombreux autres politiques se sont exprimés sur Twitter, comme Laurent Wauquiez ou Yannick Jadot. Après l’échec de révoltes kanakes, notamment en 1878 et 1917, un mouvement de revendication séparatiste s’organise à l’orée des années 1970. Le président de la République doit s’exprimer à la télévision à 13 heures, à l’issue de la proclamation définitive du résultat. Vive l’outre-mer. Le territoire décidera dimanche s’il reste français ou choisit l’indépendance.
DIRECT. Référendum en Nouvelle-Calédonie : le « non » à l’indépendance l’emporte 56,4% des voix
« Ça tirait dans tous les sens » : il y a 30 ans, l’armée donnait l’assaut pour libérer les otages de la grotte d’Ouvéa. Journal d’information en ligne, Le Monde. La participation – plus de 80 % – a été massive, avec le non à l’indépendance (56,4 %) l’emportant sur le oui (43,6 %).
Il ajoutait que « 52% des Kanaks voteraient ‘Oui’ à l’indépendance, 37% voteraient ‘Non’ et 11% ne savent pas encore ». On y est assez peu productifs et les prix et salaires y sont relativement élevés. « Vive la Nouvelle-Calédonie, vive la France », a-t-il conclu. « . Le premier ministre souhaite réunir les signataires des accords de Nouméa, pour « tirer les conclusions » du référendum du 4 novembre.
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13h44 : « Le résultat du référendum est une profonde déception pour tout ceux qui croient à la nécessité d’une pleine souveraineté des populations de l’archipel », a réagi de son côté la France insoumise dans un communiqué. François Bayrou, président du MoDem, interrogé lors de l’émission "Questions politiques" sur France Inter : .
Dans une enquête (PDF) réalisée à la mi-septembre par l’institut Harris interactive pour France Télévisions, 66% des personnes exprimant un choix de vote sur le référendum déclaraient leur intention de glisser un bulletin « Non » dans l’urne, quand 34% privilégiaient le « Oui » en faveur de l’indépendance. 20h54 : Y a t’il eu des réactions de la population. 20h54 : Bonsoir @anonyme. Après le dépouillement de la totalité des bulletins du référendum sur l’indépendance de ce territoire, organisé dimanche 4 novembre, le « non » a récolté 56,4% des voix, selon le Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie. Surtout, il prévoit l’organisation d’une consultation populaire d’autodétermination entre 2014 et 2018. Ce n’est pas parce qu’un ‘non’ massif à l’indépendance va être probablement au rendez-vous que le droit à l’autodétermination s’éteint pour autant.
13h47 : Quel bonheur ce choix clair, net et précis pour la France.
13h56 : Le score du « non » se situe cependant très en deçà de ce que les sondages prévoyaient. Pour l’anthropologue Alban Bensa, le processus d’indépendance de la Nouvelle-Calédonie est inéluctable après plus de 150 ans de domination française. 12h52 : Bonjour.
Seule grande ville du territoire, Nouméa concentre dans son agglomération les deux-tiers des 270 000 habitants de Nouvelle-Calédonie.
Elle est dominée par le FLNKS, un regroupement de quatre partis politiques, qui appelle le « peuple kanak » à « conclure un combat qui dure depuis 164 ans ». 13h12 : Si vous l’avez manqué, voici le discours qu’Emmanuel Macron a prononcé depuis l’Elysée :. Dès juin 1988, les indépendantistes et les loyalistes signent, à Paris, les accords de Matignon, qui prévoient notamment l’organisation d’un référendum d’autodétermination dix ans plus tard.
Premières réactions politiques au référendum en Nouvelle-Calédonie. Ils forment même 63% de ce corps électoral, selon le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS).
fr, le site de news leader de la presse française en ligne.
11h31 : Alors que deux tiers des bulletins de vote ont été dépouillés, le « non » à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie est en tête avec 59,5% des voix, rapportent nos confrères de La 1ère.
Ils se sont exprimés majoritairement pour que la Nouvelle-Calédonie reste française.
Angélique Stastny, docteure en sciences politiques, considère dans une tribune au « Monde » que les accords successifs depuis 1988 ne respectent pas le droit à la souveraineté des Kanak. 11h06 : De source policière, on apprend que des caillassages sur des véhicules sont en cours dans plusieurs quartiers de Nouméa : Rivière salée, Kaméré , Magenta, Montravel. 13h03 : « Les électeurs ont pu choisir souverainement en connaissance de cause la relation entre la Nouvelle-Calédonie et la France. Mis à jour le 04/11/2018 | 23:00
publié le 04/11/2018 | 07:57. Une revendication en perte de vitesse depuis trente ans. Notre correspondante en Nouvelle-Calédonie, Claudine Wéry, a répondu aux questions des lecteurs du « Monde.
« Le vote est d’une très grande importance historique », a déclaré François Bayrou.
Elle y a vite installé un bagne, réparti sur plusieurs sites, qui a accueilli jusqu’en 1924 des condamnés politiques et de droit commun.
15h25 : Bonjour. Sa principale ressource locale est le nickel, qui représente près d’un cinquième du produit intérieur brut local et plus de 10 000 emplois salariés directs ou indirects. Dans une allocution effectuée depuis l’Elysée, le président de la République a déclaré que le « seul vainqueur » du scrutin était « le processus en faveur de la paix qui porte la Nouvelle-Calédonie depuis plus de vingt ans ».
Les enjeux politiques du référendum en Nouvelle-Calédonie
Les enjeux politiques du référendum en Nouvelle-Calédonie sont multiples et complexes. Il y a la question de l’indépendance. Depuis des décennies, certains mouvements politiques calédoniens prônent la souveraineté totale de l’île vis-à-vis de la France.
Mais pour beaucoup d’autres habitants, l’appartenance à la République française est un élément important de leur identité et ils craignent les conséquences économiques et sociales d’une indépendance immédiate.
Il y a le problème du partage des richesses naturelles. La Nouvelle-Calédonie possède d’importants gisements miniers (essentiellement du nickel) qui assurent une grande partie des revenus locaux. Dans le cadre d’un processus aboutissant à l’indépendance, il serait nécessaire que ces richesses soient mieux partagées entre tous les citoyens calédoniens.
Il y a aussi des questions sur les modalités pratiques de cette indépendance : organisation institutionnelle (monarchie ou république ?), relations avec les pays voisins (Australie, Indonésie…) ou encore politique linguistique officielle (maintien du français comme langue principale ou promotion du créole local).
Tous ces débats ont été au cœur des campagnes électorales menées par chacun des deux camps durant plusieurs mois avant le vote référendaire. Le choix final fait lors du scrutin ne sera donc pas seulement une réponse binaire ‘oui/non’ mais bien un choix complexe impliquant toute une série de dimensions politiques et sociologiques très différentes selon chaque citoyen calédonien.
Les conséquences du résultat du référendum sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie
Le résultat du référendum aura des conséquences importantes sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Si le ‘non’ l’emporte, cela signifierait que les citoyens calédoniens souhaitent conserver leur statut actuel au sein de la République française. Les négociations se poursuivraient alors pour trouver un compromis acceptable entre les partisans de l’indépendance et ceux qui souhaitent maintenir le statu quo.
En revanche, si le ‘oui’ remporte la majorité, cela constituerait une victoire historique pour les mouvements indépendantistes. Cela marquerait aussi le début d’un processus long et complexe visant à mettre en place une nouvelle organisation politique et institutionnelle pour le territoire.
Dans cette hypothèse, plusieurs scénarios sont possibles. Il pourrait y avoir une période transitoire durant laquelle la Nouvelle-Calédonie accéderait à un nouveau statut intermédiaire avant d’accéder définitivement à son indépendance totale.
Les relations avec la France devront être rediscutées et réorganisées dans tous les domaines : économiques (commerce), militaires (dissolution des bases françaises), linguistiques ou encore culturels.
Il sera aussi nécessaire de renforcer les liens avec les pays voisins tels que l’Australie ou l’Indonésie afin de garantir une stabilité régionale post-indépendance.
Quelles que soient les conséquences immédiates du résultat de ce référendum, celui-ci constituera un tournant majeur dans l’histoire de la Nouvelle-Calédonie et constituera une étape importante vers sa construction d’un nouveau destin politique.