Considérer que le président d’un pays qui a sauvé l’Europe et la France du nazisme au prix de « 27 millions » de ses citoyens « n’est pas un ami », relève d’une ingratitude scandaleuse .
L’immensité du territoire, ses régions au climat hostile (Sibérie), et la faiblesse des investissements suite à l’éclatement de l’Union soviétique, ont provoqué des « problèmes de continuités territoriales matérielles ». La seconde raison, peut-être la plus inquiétante car il est possible d’améliorer la qualité de la formation dans le domaine, est le désintérêt total de nombreux dirigeants Occidentaux pour le sujet, qui s’intéressent plus aux questions économiques et financières quand ce n’est pas à des sujets beaucoup plus futiles. Tout comme Staline avait renforcé la zone tampon de l’Union soviétique pour répondre au plan Marshall, auquel il soupçonnait Washington d’adjoindre la force militaire, Poutine a renforcé la zone tampon de la Russie en réponse à l’expansion de l’Otan. «L’espace aérien turc est l’espace aérien de l’Otan», avait ostensiblement déclaré le ministre des Affaires étrangères turc à la Russie, après l’attaque.
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Poutine, qui est au moins autant notre ami que Mme Merkeln dont les intérêts divergent fortement des nôtres, au contraire du président russe, et cela, c'est la géographie qui nous l'apprend. Le candidat millionnaire du Parti communiste Pavel Groudinine est crédité de 7 à 8 % des voix et le troisième, l’ultranationaliste Vladimir Jirinovski, d’environ 5 à 6 %, devant la journaliste libérale Ksénia Sobtchak, 1 à 2 %, les quatre autres candidats se contentant de scores négligeables. Ne venez pas nous faire la morale avec autant d'arrogance totalement insupportable : Vous tentez de refaire l'Histoire en passant sous silence la periode sovietique une calamite pour toute l'Europe : Ce sont les Etats-Unis qui ont sauve l'Europe, en particulier la France. Depuis l’éclatement, l’Union Européenne et les États-Unis ont cherché à gagner en influence aux portes de la Russie, en multipliant les projets de corridors pour favoriser leurs échanges avec l’Asie. Le secrétaire d’État décida qu’était venu le temps d’une action unilatérale des États-Unis, pour s’assurer de la présence de gouvernements démocratiques et capitalistes dans les parties de l’Europe se trouvant toujours hors du contrôle de l’Union soviétique.
Bref, en histoire comme en géographie, ce n'est pas à la formation des dirigeants qu'il faut s'en prendre, mais peut-être plutôt au manque d'ambition (ou à l'ambition pervertie par quelques idéologues) de la formation de tous. Il s’est surtout illustré par un discours très musclé devant le Parlement pendant lequel il a longuement vanté les nouveaux missiles « invincibles » de l’armée russe développés en réaction aux projets de bouclier antimissile, sommant les Occidentaux d’« écouter » enfin la Russie. Et cette guerre qui doit éclater n’a rien à voir avec la personnalité de Vladimir Poutine mais est la résultante d’un bouleversement géopolitique délibérément planifié par les oligarchies occidentales.
Or, face à ce fin stratège qui n’est pas notre ami n’en déplaise à certains, malheureusement, depuis au moins une bonne décennie, les principaux dirigeants occidentaux sont complètement nuls en géographie pour deux principales raisons. ] trop vaste et puissante pour s’intégrer aux institutions occidentales sans les changer fondamentalement, et trop vulnérable aux intrusions de l’Ouest pour accepter sa mise à l’écart. Dès 1990, les communistes est-allemands, explosant sous le poids des conflits internes et du dégoût de la population, étaient devenus une force politique en bout de course, et le secrétaire général soviétique Mikhaïl Gorbatchev avait commencé à accepter l’idée de la réunification de l’Allemagne. Quant à Barbier, un nom prédestiné lorsque l’on voit les articles -rasoir- de son cru, je lui conseillerais de troquer son écharpe rouge pour une noire vu que les ventes du canard qu’il dirige sont en berne.
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En 2015, par exemple, la Turquie a abattu un avion de chasse russe qui avait fait irruption dans son espace aérien depuis la Syrie, où il bombardait des opposants au régime de Bachar el-Assad.
Plan de l'article
- La Russie actuelle de Poutine
- Cours de Histoire-géographie – La Russie, un État continent eurasiatique en recomposition : un État, une économie et une société en recomposition
- « La force de Poutine ? Son intérêt pour la géographie »
- La Russie actuelle de Poutine
- Regarder une carte de l’Europe suffit à comprendre la politique russe vis-à-vis de l’Ouest
La Russie actuelle de Poutine
L’armée syrienne et les forces loyalistes s’emparent de la ville de Al Hader au sud d’Alep, deuxième exploit des forces loyalistes après celui de Al Koueiress depuis le début des frappes russes. Et à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Staline a occupé l’Europe de l’est, en y installant des régimes alliés, afin de créer un zone tampon pour obstruer la grande plaine européenne et repousser le point de contact avec l’ennemi vers une zone plus étroite et par conséquent plus facile à contrôler. Vladimir Poutine a repris en main le territoire russe par la diversification de ses accords économiques et des États partenaires, ainsi que par la construction d’infrastructures capitales au développement de son pays.
Il pouvait l’ignorer et insister pour étendre l’Otan, en se disant que «c’est ainsi que fait la Russie» et qu’elle harcèlerait et dominerait ses voisins si elle n’était pas contenue par la menace ou par la force militaire.
Pourtant, un autre facteur est rarement abordé alors qu’il joue un rôle primordial dans la géopolitique internationale, en l’occurrence la qualité du leadership et, en particulier, de ses compétences dans la discipline qui en est le moteur, la géographie, qui, comme Yves Lacoste l’énonçait en son temps, sert d’abord à faire la guerre.
Il est aussi un Russe fervent animé par l’amour de sa patrie, une Russie qui ne se limite pas à des frontières et à un drapeau mais qui est une civilisation assiégée et qu’il faut défendre. On sait comment Vladimir Poutine se met volontiers en scène avec divers animaux en voie de disparition, tigres, phoques, oiseaux migrateurs, rappelant le lien que les populations russes entretiendraient avec la nature très riche et diversifiée de leur pays. On est en effet surpris que l’auteur parle de « nostalgie généralisée pour la grandeur passée de l'URSS », alors que Donald Trump mène une politique agressive et protectionniste : « América First » .
La différence c est que les dirigeants occidentaux sont mis en avant par les lobbies qui ne leur demande qu une chose, les servir en retour, l intérêt du pays passant après, d ailleurs on voit ce qui arrive a Trump qui a ete elu contre tous les pronostiques et principaux appuis médiatico politiques. «La base de la vision névrosée des affaires étrangères du Kremlin, c’est le sens de l’insécurité traditionnel et instinctif de la Russie», avait écrit Kennan dans son célèbre télégramme de 1946.
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Face à son homologue français, Emmanuel Macron, ou avec la chancelière allemande, Angela Merkel, avec lesquels il a pu s’entretenir en aparté, il a même sorti un stylo pour dessiner sur le papier sa chronologie des événements. Avec l’aide d’un réseau d’espions, peut-être le plus important du monde, réparti sur l’ensemble du globe, il est en capacité d’avoir en permanence un coup d’avance sur l’échiquier politique international.
Cours de Histoire-géographie – La Russie, un État continent eurasiatique en recomposition : un État, une économie et une société en recomposition
Par contre, lorsque l’Union Soviétique lança près de 7 millions de soldats dans la puissante contre-offensive du fameux « front de l’est », à l’assaut des 4 millions d’allemands qui s’étaient aventurés en Russie, le sort de la guerre bascula en faveur des alliés.
En 1996, Ronald Asmus, qui était sur le point de devenir un personnage influent dans l’administration Clinton, argua que les coûts de l’expansion de l’Otan seraient modestes, car «celle-ci tendait à éviter la confrontation avec la Russie, pas à se préparer à une nouvelle menace russe». Marshall se lança dans six âpres semaines de négociation à Moscou avec son homologue soviétique Viatcheslav Molotov, au sujet du futur de l’Allemagne occupée. Grâce à cette intervention, Vladimir Poutine peut mettre en avant la puissance militaire de son pays ainsi que sa capacité à agir rapidement et efficacement sur des théâtres militaires extérieurs.
Les territoires séparatistes combinés, dans les faits sous contrôle russe, forment à présent un arc protecteur de grande valeur le long de la frontière ouest et sud-ouest de la Russie. En tentant d’assurer les Russes que l’Otan n’était pas une menace, l’administration Clinton avait considéré que des intérêts russes légitimes, dans une ère poursuivant la glasnost et la perestroïka, ne rentreraient pas en conflit avec les intérêts de l’Otan. Pour faire face à la menace américaine, soutenue par les pays de l’Union Européenne – « l’influence de l’élite atlantiste est assez forte en Europe » dit il – la Russie ne doit plus passer par des voies « diplomatiques » mais doit montrer sa « force ».
Cet enjeu a pris une importance particulière avec les appels au boycott d’Alexeï Navalny, le grand absent de la présidentielle, seul à même de mobiliser des dizaines de milliers de personnes contre le pouvoir, mais interdit de participation en raison d’une condamnation judiciaire qu’il dénonce comme montée de toutes pièces.
On appelais ca la PAIX entre voisins amicaux , l’Europe contre une’Eurasie de Douguine et de certains … Des Francais se battent au Donbass, d’autres l’ont fait en contre les nazis en 1945 La Russie fait partie de l’Europe avec une partie asiatique ceci pour les géographes &historiens.
Pourtant, un autre facteur est rarement abordé alors qu’il joue un rôle primordial dans la géopolitique internationale, en l’occurrence la qualité du leadership et, en particulier, de ses compétences dans la discipline qui en est le moteur, la géographie, qui, comme Yves Lacoste l’énonçait en son temps, sert d’abord à faire la guerre. Alors que l’Ouest considère la peur russe de l’invasion infondée, l’histoire a démontré aux dirigeants russes que les intentions des puissances étrangères sont d’ordinaire dissimulées ou changeantes.
Un exemple frappant s’est déroulé en octobre 2017 lorsque le Président russe a repris instantanément son ministre de l’agriculture, Alexandre Tkachyov, qui parlait d’exporter de la viande de porc en Indonésie, en lui expliquant de manière amusée qu’il se trompait car c’est un pays à dominante musulmane (l’islam y est la religion d’environ 87 % de la population).
« La force de Poutine ? Son intérêt pour la géographie »
Plus il agit avec logique dans le cadre contraignant des règles du jeu, plus le joueur d’échec devient prévisible car se montrant capable de sélectionner les meilleures tactiques, qui sont peu nombreuses. Depuis l’invasion de la Géorgie en 2008, quelle que soit l’image que l’on a de ses dirigeants, la Russie semble sortir victorieuse de la plupart des conflits géopolitiques internationaux dans laquelle elle est engagée (Ukraine, Syrie, Brexit, élections américaines) alors que sur le papier, même si le pays dispose d’atouts non négligeables (sa superficie, ses ressources naturelles, ses armes nucléaires), elle ne devrait pas, en théorie, pouvoir imposer ses choix aussi facilement. «Sommes-nous vraiment capables de convaincre les Européens de l’Est que nous les protégeons, en même temps que nous convainquons les russes que l’élargissement de l’Otan n’a rien à voir avec la Russie.
C’est un géostratege qui tient une partie du monde dans sa main, grâce notamment à son droit de veto qu’il détient au sein du conseil de sécurité à l’ONU, ce qui lui permet de neutraliser les sanctions que cette instance serait susceptible de prononcer contre lui. On se souvient du plan Marshall, qui avait cimenté la Guerre froide, comme de l’un des grands succès historiques de la politique étrangère des États-Unis, non parce qu’il était visionnaire, mais parce qu’il avait fonctionné. Est ce pour en faire un champ de bataille meme économique politique religieux ,commercial …Soyons en digne d’en faire un monde paisible un monde durable sans ces stratégies qui ne sont que tromperies.
La Russie actuelle de Poutine
Mais une fois que Moscou a perdu le contrôle de Berlin en 1989, la marge défensive de la Russie s’est effondrée, l’obligeant à se retirer dans des frontières plus loin vers l’est qu’elles ne l’avaient été depuis le XVIIIe siècle. ), ou encore le soi-disant «brillantissime» Emmanuel Macron qui multiplie les bourdes géographiques: la Guyane est une île ou Villeurbanne se situe dans la banlieue de Lille, ne font pas le poids face à la maîtrise de Vladimir Poutine sur le sujet, qui doit s’amuser de la vacuité intellectuelle de ses concurrents… .
La Russie est loin d’être enclavée (elle a accès à toutes les mers bordières de l’es-URSS), mais s’est retrouvée amputée de nombreux ports et autres voies de transports essentiels à ses échanges. Son but était de conserver une zone de sécurité en Europe de l’Est, et d’empêcher les États-Unis de contrôler l’ennemi mortel de la Russie: l’Allemagne. L oracle qui parle en attendant" l'avenement "de cette prophétie ce sontt bien l otan les us l'ue avec tous leurs moyens leurs milliards leurs medias a disposition H24 ainsi que leurs armées et leurs milices sur place qui ont lamentablement échoué alors que la Russie a deja gagne cette guerre avec dix (10) fois moins de moyens matériels et financier ,si ca c est pas de la productivité , n importe quel patron de grand groupe voudrait avoir cette efficacité qui malheureusement pour eux ne s achète pas.
«La Turquie n’a pas agi uniquement pour son propre compte, mais a impliqué toute l’alliance nord-atlantique, avait déclaré le Premier ministre Dmitri Medvedev, dans un entretien avec le magazine Time.
Par ailleurs, à part la décennie pendant laquelle la Russie a été sous la gouvernance du FMI, le pouvoir en Russie a toujours été fermement aux mains du politique alors qu'il est en Occident de plus en plus dans celles des multinationales. Le paysage et l’histoire avaient encouragé l’émergence d’un pouvoir très centralisé et autocratique, obsédé par sa sécurité interne et externe. Par exemple, au Mali, les islamistes étaient considérés comme un danger pour les intérêts français, mais en Syrie, ils constituaient un allié de poids face au régime de Bachar El Assad, perçu (pour quelle raison objective.
Talbott prévint dans une note interne qu’«une Otan étendue qui exclut la Russie ne parviendrait pas à contenir les tendances expansionnistes rétrogrades russes» et, au contraire, «ne ferait que les provoquer». Avec l’érection de nouvelles frontières, le tracé des réseaux de transports et de communication devient un enjeu majeur : par exemple, la principale voie ferrée qui relie Moscou – Rostov – Krasnodar – Sotchi passe par l’Ukraine.
Partis de Moscou, les soviétiques rentreront dans Berlin après avoir écrasé une à une sur plus de 1 800 Km, les plus prestigieuses divisions allemandes, qui avaient mis l’Europe à genou, provoquant ainsi l’effondrement de l'Allemagne nazie.
Regarder une carte de l’Europe suffit à comprendre la politique russe vis-à-vis de l’Ouest
Impassible, Vladimir Poutine a achevé une campagne a minima en rencontrant des agriculteurs dans le Sud, en prononçant un discours de deux minutes lors d’un concert en Crimée, et prenant des selfies avec des jeunes. Pour votre gouverne enfin, la Russie et les pays émergents qui sont dans sa sphère d’influence (Chine, Inde, Brésil, etc…), représentent la plus forte croissance et la plus forte population mondiales.
La Russie est, comme toujours, trop vaste et puissante pour s’intégrer aux institutions occidentales sans les changer fondamentalement, et trop vulnérable aux intrusions de l’Ouest pour accepter sa mise à l’écart.
Je renvoie ceux qui seraient tentés de le qualifier de complotiste aux confessions de l’américain Zbigniew Brzezinski qui, alors qu’il était conseiller de Carter, avait obtenu, le 3 juillet 1979, l’autorisation présidentielle de financer des bataillons de moudjahidins afin d’offrir aux russes leur « guerre du Vietnam » en Afghanistan ». En effet, le « corps expéditionnaire anglais » appelé à la rescousse d’une armée française détruite en seulement une semaine, a été mis en déroute et "poussé à la mer" par la machine de guerre allemande. Depuis l’invasion de la Géorgie en 2008, quelle que soit l’image que l’on a de ses dirigeants, la Russie semble sortir victorieuse de la plupart des conflits géopolitiques internationaux dans laquelle elle est engagée (Ukraine, Syrie, Brexit, élections américaines) alors que sur le papier, même si le pays dispose d’atouts non négligeables (sa superficie, ses ressources naturelles, ses armes nucléaires), elle ne devrait pas, en théorie, pouvoir imposer ses choix aussi facilement. Pendant la guerre froide, les Etats-Unis, qui avaient pour objectif « de contenir et ainsi étrangler les Soviétiques » ont créé « une énorme ceinture de nations alliées » allant « du cap nord de la Norvège à la Turquie et aux Aléoutiennes » (Friedman, p. À l’arrivée, ce faible niveau en géographie des leaders occidentaux les conduit à une incompréhension totale des grands enjeux géostratégiques internationaux, accaparés consécutivement par des lobbys économiques (pétrolier, nucléaire, minier…) présents dans tous les cabinets ministériels, qui défendent leurs propres intérêts de court terme et non ceux de la Nation à long terme.
L’autre option était de ne rien faire tant que le comportement de la Russie n’irait pas à l’encontre de ses promesses de respecter la souveraineté de ses voisins.
La raison n’en est pas seulement morale: l’annexion de territoires pro-russes aurait renforcé les forces pro-occidentales dans les autres parties de chacun de ces pays et menacerait le but principal de la Russie, qui reste de maintenir les dits pays en dehors de portée des institutions occidentales. Après tout, Gorbatchev –que l’on ne peut accuser d’être un fan de Poutine– a lui aussi soutenu l’annexion de la Crimée, tout comme les actions militaires russes en Géorgie. Or, face à ce fin stratège qui n’est pas notre ami n’en déplaise à certains, malheureusement, depuis au moins une bonne décennie, les principaux dirigeants occidentaux sont complètement nuls en géographie pour deux principales raisons. C’est pourquoi dès sa prise de pouvoir, Vladimir Poutine a lancé une série de grands chantiers pour réduire les distances nationales mais aussi, régler des problèmes frontaliers liés à l’éclatement de l’URSS. Dans un célèbre discours prononcé à Harvard le 5 juin 1947, il présenta les grandes lignes de ce qui allait devenir un immense programme d’aide de quatre ans, mis en œuvre par les États-Unis pour soutenir la reconstruction et l’intégration de l’Europe: le plan Marshall. Accusé par Londres d’avoir « ordonné » l’empoisonnement d’un ex-agent double en Angleterre, vilipendé à l’ONU pour son soutien à Bachar el-Assad en Syrie, confronté à de nouvelles sanctions des États-Unis visant Moscou pour son ingérence dans l’élection de Donald Trump en 2016, Vladimir Poutine aura été soumis à un torrent de critiques d’une rare intensité lors de sa dernière semaine de campagne. Le ministre de la Défense Pavel Grachev déclara quant à lui aux dirigeants polonais que ses compatriotes voyaient l’Alliance atlantique comme un «monstre dirigé contre la Russie». On constate en effet quand on se déplace d’est en ouest que la plaine européenne va en se resserrant et qu’il est par conséquent beaucoup plus facile de bloquer un ennemi sur l’Oder qu’au niveau des frontières actuelles de la Russie où la distance à couvrir pose un sérieux problème de moyens et d’efficacité. Si les démocraties occidentales ont considéré cette annexion comme problématique, violant les accords d’Helsinki ou de Minsk, rien n’a été entrepris et la Russie a ainsi récupéré cette péninsule considérée comme historiquement russe par la majorité des Russes. Faute de suspense et vu les appels au boycott de l’opposant Alexeï Navalny, jugé inéligible, le principal objectif du Kremlin pendant cette campagne atone aura été de convaincre les électeurs de se déplacer et notamment la « génération Poutine », ces jeunes qui votent pour la première fois et n’ont connu que Vladimir Poutine au pouvoir.
Dans son discours sur l’État de la nation de 2005, le président russe Vladimir Poutine, l’ancien officier du KGB qui avait été sur la ligne de front des opérations clandestines de Moscou contre l’Otan dans les années 1980, avait décrit l’effondrement de l’Union soviétique comme la «plus grande catastrophe géopolitique» du XXe siècle. «Qui contrôle l’Europe de l’Est contrôle le cœur du monde; qui contrôle le cœur du monde contrôle l’île-monde; qui contrôle l’île-monde contrôle le monde. Mackinder, qui mourut en 1947, l’année du lancement de la doctrine Truman et du plan Marshall, avait attiré l’attention des responsables politiques sur la centralité stratégique du «cœur du monde» eurasien, dominé par la Russie. Semer la discorde pour essayer de tirer le marrons du feu , la zizanie rien de mieux pour abuser ou vendre des armes , semer de la zizanie avec de l’idéologie …une grande tradition il semble .
Staline espérait pourtant toujours que Truman finirait par se laisser convaincre d’accepter l’unification de l’Allemagne selon le plan soviétique, incluant le paiement de réparations immenses et la mise en place d’une structure politique favorable aux communistes, pour se conformer à la promesse faite par son prédécesseur Franklin D. Dans les cas de la Géorgie et de l’Ukraine, le moment des interventions militaires russes a coïncidé avec leur accès à des étapes concrètes vers l’adhésion à l’Otan. Mais le département d’État avait soumis les 13,2 millions de dollars de prêts –l’équivalent de 135 milliards de dollars actuels– à la condition que les États récipiendaires intègrent leurs économies, ce qui conduisit ceux-ci à objecter que leurs plus faibles capacités d’autosuffisance les rendraient plus vulnérables aux agressions et menaces potentielles, qu’elles soient allemandes ou soviétiques.
Ce sujet qui soulève de multiples controverses dans le pays, avait incité de nombreux américains, dont Donald Trump en personne, à contester la nationalité américaine de Barack Obama, né dans l’archipel…. IRIB- «Poutine se rendra, probablement, à Téhéran, pour participer à la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de gaz, (OPEG), qui se tiendra, le 23 novembre», a annoncé le porte-parole du Kremlin.