Les médecins sont les seuls agents de santé capables de reconnaître et de traiter les maladies. Ils peuvent retenir un diagnostic rien qu’en se basant sur des signes obtenus au cours d’une consultation médicale.
Cependant, des investigations plus poussées sont parfois nécessaires pour être sûr du diagnostic posé. La clinique ne suffit pas toujours pour dire à un patient ce dont il souffre. Voici les différents types de diagnostics en médecine !
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Plan de l'article
Le diagnostic clinique
Le diagnostic clinique est celui posé lors d’une consultation après une observation médicale bien réalisée. Le médecin peut pousser son examen par le biais de la tomodensitométrie (TDM) par exemple pour confirmer son diagnostic.
Du point de vue déontologique, les médecins ont une obligation de moyens dans l’exercice de leur métier. Ainsi, la première étape pour aboutir à un diagnostic clinique est l’interrogatoire du patient.
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C’est une étape cruciale, car elle permet de recenser les plaintes du patient et d’établir une chronologie dans l’histoire de la maladie. Par ailleurs, un bon diagnostic suppose aussi un examen physique complet et minutieux du patient.
Il s’agit de l’examen de tous les systèmes du patient en commençant bien sûr par l’organe en cause. À la fin de cette étape, le médecin formule des hypothèses diagnostiques en se basant sur des syndromes. Son expertise lui permet d’écarter les hypothèses une à une jusqu’à poser un diagnostic.
Le diagnostic paraclinique
Lorsque le diagnostic reste encore flou ou indéterminé après l’examen clinique d’un patient, les médecins font recours aux examens paracliniques. Ces derniers sont de divers ordres.
Le bilan sanguin
Demander un bilan sanguin s’avère parfois nécessaire pour détecter ce dont un patient souffre. En effet, diverses pathologies peuvent être diagnostiquées par son biais. En fonction des signes objectivés à l’examen clinique, le médecin peut demander :
- Une glycémie ;
- Un bilan inflammatoire ;
- Un bilan lipidique ;
- Un bilan hépatique ;
- Un bilan rénal, etc.
Bien d’autres analyses peuvent être effectuées sur un unique échantillon de sang prélevé. Selon l’examen, des conditions doivent être respectées pour éviter de biaiser les résultats.
En outre, tous les liquides biologiques peuvent être analysés. Ainsi, l’examen biologique des urines, du liquide céphalo-rachidien et même des selles est utile pour diagnostiquer certaines maladies.
Les examens d’imagerie médicale
L’imagerie médicale est une branche spécialisée dans la restitution des images du corps humain à partir de différents phénomènes physiques.
En effet, elle peut être réalisée à partir des rayons X ou d’ultrasons : on parle respectivement de radiographie et d’échographie.
On distingue également le scanner ou tomodensitométrie qui aide au diagnostic de diverses maladies. L’imagerie par résonnance magnétique est aussi examen de plus qui a clairement fait progresser le domaine.
Elle facilite la prise en charge de plusieurs maladies, notamment celles du cerveau. Parfois, elle constitue l’examen de choix dans un but diagnostic.
Ces examens sont tous non invasifs. Par contre, l’endoscopie qui fait aussi partie des examens d’imagerie médicale est peu invasive.
Le diagnostic à distance
Pour éviter les files d’attente de consultations dans les cliniques et hôpitaux, une solution toute simple est la télémédecine. Elle est prisée par de nombreuses personnes par choix ou par contraintes.
La consultation à distance se fait en ligne et fait communiquer un malade avec un ou plusieurs spécialistes. Le diagnostic sera posé à partir des symptômes décrits par le patient et d’éventuelles photographies des lésions présentées.
Au total, le médecin peut diagnostiquer une maladie en présence ou non du malade. Cependant, tout dépend de la complexité du cas.