Un enfant tué par un portail : le délit d’homicide involontaire retenu

Le procureur de la République de Montpellier a ouvert une enquête pour le délit présumé d’homicide involontaire, et/ou imprudence. Une enquête qui entre dans le cadre d’un drame qui a eu lieu dans la rue Bayard, non loin de la mairie de Saint-André-de-Sangonis. Il s’agit d’un enfant de 7 ans qui a été tué par le portail d’une propriété.

L’enquête a été confiée à des gendarmes

C’est aux gendarmes du groupement de l’Hérault que le parquet de Montpellier a décidé de confier l’enquête.

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C’est finalement la brigade de Gignac qui s’est saisie du dossier.

Quelques moments juste après l’accident, les techniciens de la cellule d’identification criminelle étaient sur les lieux.

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Ces techniciens ont pris le temps de geler le portail qui s’est brusquement abattu sur l’enfant. Le portail en fer design était d’une taille imposante, car faisant 3 mètres de haut et 3 mètres de large. La vraie cause de la mort du jeune garçon est due au fait que le portail se soit subitement descellé.

Les secours sont arrivés en urgence pour essayer de ranimer le petit avec des massages cardiaques, mais ce dernier est finalement décédé.

L’enfant jouait au ballon avec un garçon du même âge

C’est chez des amis de ses parents que l’enfant jouait au ballon avec leur fils qui a le même âge que lui. Ils étaient près du portail en fer forgé, qui s’est brusquement détaché, écrasant le petit garçon. Ce dernier avait reçu une invitation pour venir passer la journée avec son ami. Lorsque le lourd portail s’est abattu sur lui, il était couché de dos.

Un hélicoptère de la Sécurité civile qui avait à son bord un infirmier et une équipe médicale, ainsi que des pompiers, est arrivé en urgence sur les lieux. Ces derniers ont tenté de réanimer l’enfant, mais n’y sont pas parvenus. Les parents, qui sont âgés d’une quarantaine d’années, ont aussi rallié les lieux lorsqu’ils ont été informés du drame.

Les témoins de la scène ont été pris d’un malaise

Quatre personnes qui avaient assisté à la scène ont été transportées aux urgences psychiatriques du CHU de Montpellier. Il s’agit du copain de la victime, de sa grand-mère, et de ses parents. Un des témoins, ainsi qu’un sapeur pompier qui n’était pas en service, et l’adjoint au maire de la commune se trouvent également en état de choc.

Le portail qui a causé le drame sera placé sous scellé après les investigations techniques et scientifiques de la cellule d’identification criminelle.

Le portail n’était pas aux normes de sécurité en vigueur

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que le portail qui a tué l’enfant n’était pas aux normes de sécurité en vigueur. Selon les experts, il aurait dû être équipé d’un système anti-pince-doigts et ne pas pouvoir se refermer automatiquement.

Le propriétaire du portail risque jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende pour homicide involontaire par violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement.

La famille endeuillée doit quant à elle faire face au choc émotionnel intense. Un suivi psychologique sera proposé aux proches. En attendant, des soutiens affluent sur les réseaux sociaux avec une cagnotte lancée pour aider les parents à financer les funérailles.

Les parents de l’enfant décédé portent plainte contre le propriétaire du portail

Les parents de l’enfant décédé ont décidé de déposer plainte contre le propriétaire du portail. Ils estiment que sa négligence dans la mise en place des mesures de sécurité nécessaires a entraîné la mort de leur fils. Leur avocat, Me Dupont, affirme qu’ils veulent avant tout que justice soit faite pour leur enfant.

Cette affaire relance le débat sur les normes et les obligations des propriétaires d’installations potentiellement dangereuses. La question se pose aussi quant aux prestataires qui doivent s’assurer du respect des normes lorsqu’ils installent ces équipements.

Cette tragédie rappelle à tous l’importance capitale d’être vigilant lorsque l’on installe un objet potentiellement dangereux chez soi ou dans un lieu public. Il est impératif de vérifier avec attention toutes les recommandations et directives proposées par les experts afin d’éviter toute catastrophe similaire.

Ce drame exige une réponse forte des autorités publiques pour mieux encadrer ces situations difficiles, prévenir ce type d’accidents dramatiques et engager clairement la responsabilité civile et pénale des personnes impliquées où qu’elles se trouvent.